Les musulmans ont communié la fête de l’Aïd El Fitr marquant la fin de 30 jours de jeûne le jeudi 13 mai 2021. A cette occasion ils se sont retrouvés à place la nation pour
prier en présence d’autres dignitaires religieux couturiers ainsi que les autorités politiques !
La fête de l’Aïd El Fitr a été célébré au Burkina Faso le jeudi 13 mai 2021.
Ainsi les musulmans se sont retrouvés à la place de la nation pour célébrer ce jour marquant la fin d’un mois de pénitence et de bénédiction et prier pour la paix et la cohésion sociale du pays.
Cette commémoration a connu la présence du Mogho Naaba, le Cardinal Philippe Ouédraogo, les ministres d’État, Clément Sawadogo et Zéphirin Diabré de même que le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé. Venu assister et témoigner leur fraternité à l’endroit des frères musulmans.
A cet effet l’iman El hadj Abdallah Ouédraogo qui a dirigé la prière a appelé les burkinabè à l’unisson pour relever les défis qui s’imposent à eux. El hadj Abdallah Ouédraogo n’a pas manqué aussi d’avoir une pensée pieuse à l’endroit des forces de défense et de sécurité qui sont au front pour combattre les forces du mal. L’imam a rappelé également que la fête est une occasion de rappeler comment nous devons nous remettre à nous même pour prier, faire des invocations pour demander le retour de la paix au Burkina Faso.
Il n’a pas manqué de féliciter la présence des autorités religieuses coutumières et politique.
Le Cardinal Philippe Ouédraogo quant à lui présent aux côtés de la communauté musulmane pour la célébration de l’Aïd El Fitr s’est exprimé au nom de la communauté catholique du Burkina en ces termes » Nous sommes heureux de souhaiter nos sincères vœux à nos frères et sœurs musulmans. Ce qui appartient au marigot appartient au caïman donc c’est la fête à nous tous ». Le cardinal a aussi laisser entendre que les burkinabè doivent avoir confiance en Dieu mais aussi les uns aux autres au delà de nos différences ethniques, religieuses, politiques, sociologue. Selon lui poursuit il, nous sommes tous des enfants de la même maison. Il invite à cet effet le peuple à démolir les murs de la haine de violence d’incompréhension pour bâtir des ponts de fraternité, d’amitié et de pardon.
Le ministre Clément Sawadogo a salué l’exemplarité des différents confessions religieuses.
» Quand je vois que le Cardinal Philippe Ouédraogo peut se passer de ses propres cérémonies pour venir ici communier avec les musulmans alors qu’aujourd’hui est également le jour de l’Ascension, cela donne une très haute symbolique » a exprimé le ministre.
Pour lui ajoute t’il, c’est une chance pour notre pays que nous devons préserver car il faut que tous les croyants vivent en symbiose dans la paix, la joie pour que notre pays soit toujours un havre de paix.
Le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé au vu de la présidence très significative du cardinal ainsi que du Mogho Naaba se dit être confiant pour le retour de la cohésion sociale. Car affirme t’il, Lorsque l’exemple vient d’en haut, en bas les gens sont obligés de suivre .
Mariam Z.
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