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PROCES DU PUTSCH MANQUE DE 2015 : Une association de femmes dénonce des « manipulations »

 

Le Collectif des femmes actives du Burkina (CFA), a animé une conférence de presse, ce 19 février 2018, à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, le collectif s’est prononcé, entre autres, sur l’affaire de l’agression sexuelle d’une fillette de 15 ans et le jugement du putsch manqué prévue pour avoir lieu, le 27 février prochain.

 

Pour ce qui est de la tenue prochaine du procès du putsch manqué, selon les premières responsables du collectif,  des politiciens auraient distribué de l’argent aux populations des zones périphériques de la ville de Ouagadougou pour qu’elles manifestent le Jour-J. « Nous invitons donc les autorités à user de toute la puissance publique pour mettre ces individus hors d’état de nuire. Nous appelons également les populations à se départir de ses agissements et à dénoncer les personnes qui les approcherait », a lancé, la présidente du collectif, Sally Koulibaly. Aussi, a-t-elle déclaré, certains responsables d’OSC mènent des activités contraires à leur mission et véhicule des messages dangereux qui pourraient nuire à la paix sociale. Selon Sally Koulibaly, des enregistrements audio circuleraient sur la toile laissant transparaître la voix de Safiatou Lopez. « Safiatou Lopez est une actrice de la société civile, nous nous côtoyons beaucoup dans les manifestations c’est pourquoi nous disons que c’est apparemment sa voix qui se trouve sur les enregistrements », a avancé la président du CFA. Tout ce qu’elle souhaite, elle et ses camarades du collectif, a-t-elle ajouté, c’est que la mise en cause fasse une sortie pour se prononcer sur les enregistrements en question. « On l’invite à sortir démentir. Nous voulons qu’elle sorte de son silence pour nous éclairer. Aussi, nous demandons au procureur du Faso de se saisir des enregistrements pour les authentifier », souhaité la présidente du CFA.

En tant qu’une association féminine, le CFA s’est prononcé également sur l’affaire l’agression sexuelle d’une fillette de 15 ans dont s’est saisi le procureur pour faire justice. « Nous dénonçons cet acte ignoble et le condamnons avec fermeté et vigueur. Aussi, nous voudrions saisir cette occasion pour interpeler tous les acteurs de la vie sociale pour prendre les mesures idoines afin qu’aucune autre fille ne subisse le même supplice dans notre pays », a conclu la présidente du collectif.

Gangaba Koté

 

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