C’est une véritable scène de film qui se passe entre Paspanga et Dapoya, dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 septembre.
Munis de matraques et de cordelettes, des militaires ont pris d’assaut les rues de ces quartiers frappant sans explication les habitants et les usagers.
selon une source locale qui soutient que le motif de leur sortie pourrait être dû à un sapeur-pompier tué par balle dans la nuit du vendredi 23 septembre.
Une situation très confuse dans un pays frappé par le terrorisme, un mal qui doit finir si la cohésion sociale et le service de renseignement entre militaire et civil sont en marche.
Ce genre de bavure militaire n’est pas à sa première fois, rappelons-nous en 2011 policier contre militaire, peu après, militaire contre civil et tout récemment à Kaya où les policiers municipaux ont été frappés par des militaires, sans aussi compter des personnes tuées froidement, comme ce fut le cas du jeune venu de Banfora pour des soins à l’hôpital et qui se serait égaré devant le camp Guillaume Ouédraogo.
