Le Comité technique national du Plan national de développement économique et social (CTN/PNDES) a tenu une rencontre le 11 avril 2018, à Ouagadougou. Une occasion, pour lui, de faire le bilan des deux ans de mise en œuvre du PNDES et travailler à lever toutes contraintes.
Après deux ans de mise en œuvre du PNDES, le Comité technique de suivi a fait le bilan autour des trois axes stratégiques d’intervention du programme. Au plan économique, a fait noter le président du CTN/PNDES, Bamory Ouattara, on note une évolution sur le plan économique avec la croissance du PIB affichée à 6,7% en 2017 contre 4% entre 2014 et 2015. Pour ce qui est de l’amélioration des gouvernances politiques, des progrès ont été faites. Entre autres, le passage du budget objet au budget-programme, l’augmentation du recouvrement des recettes propres et l’accroissement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité avec l’adoption de la loi de programmation militaire pour optimiser la mise en œuvre du Plan stratégique de réformes des forces armées nationales (PSR 2018-2022). Concernant l’axe 2, le développement du capital humain, la poursuite de la politique de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans a permis de réaliser 16 920 917 interventions. Aussi, l’offre et la qualité des soins se sont améliorées du fait de l’équipement des Centres hospitaliers régionaux (CHR) et des Centres hospitaliers universitaires (CHU) avec des systèmes autonomes de production d’oxygène. Sur le plan de l’éducation, le CTN/PNDES, a indiqué que des infrastructures ont été réalisées et l’on a également procédé au recrutement du personnel dans tous les ordres d’enseignement ainsi que l’ouverture de 02 lycées scientifiques à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. En outre, dans le cadre de la promotion de l’emploi, le gouvernement a également renforcé le dispositif de soutien financier aux porteurs de projets en lançant le Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes et le programme Burkina StartUps, qui ont permis de renforcer et de dynamiser la réponse de l’Etat aux problèmes du chômage et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Enfin, au niveau de l’axe 3, le comité a relevé des acquis comme l’accroissement significatif de la proportion de pistes rurales aménagées, les aménagements de voiries urbaines et le bitumage de nouvelles routes.
Nonobstant ces acquis, pour Bamory Ouatara, de nombreux défis restent à relever. Il s’agit, selon lui, du renforcement des facilités d’entreprendre au Burkina Faso, l’accélération de la mise en œuvre des programmes de développement des logements décents, l’accélération de l’accès à l’assainissement domestique et l’élargissement de l’accès à la formation technique et professionnelle adaptée aux besoins de l’économie.
Gangaba Koté
