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PR0CES DU PUTSCH MANQUE : L’audience suspendue pour le 26 mars prochain

 

Comme annoncé, l’audience du procès du putsch manqué de 2015 a repris dans la matinée du 22 mars 2018, dans la salle des banquets de Ouaga 2000.

 

A son entrée, le président du tribunal, Seydou Ouédraogo, a fait savoir aux différentes parties que l’audience allait se poursuivre avec l’examen des exceptions soulevées par la défense dans leurs mémoires.  Mais pour la défense le président devrait d’abord se prononcer sur la récusation faite sur sa personne. Cela, selon les dispositions de l’article 27 du code de justice militaire.

En réponse à cette requête de la défense, le président Seydou Ouédraogo, a laissé entendre que le n’était à ce niveau. « La question qui mérite d’être posée est celle de savoir si nous avons l’obligation de statuer avant de poursuivre. Mais, aucune disposition ne nous contraint à une décision immédiate sur la demande de récusation », a-t-il expliqué aux différentes parties. Toute chose qui l’a amené à dire à la défense qu’il n’entendait pas se prononcer sur la récusation avant d’avoir examiné les mémoires.

Suite à cette décision du président, les avocats de la défense demandent et obtiennent une suspension de 30 minutes pour se concerter. A leur retour, ils campent sur les positions et font savoir au président du tribunal qu’il est nécessaire qu’il se prononce sur la récusation avant de poursuivre. Autrement, ils ne participeront pas aux débats sur l’examen des mémoires.

« Nous ne quittons pas la salle mais nous n’allons pas participer aux débats », a indiqué Me Bonkoungou. Pour le parquet militaire, ce sont des arguments que la défense développent pour ne pas que les choses avancent. « Mais, nous prenons acte de la position radicale de la défense », a lancé le procureur militaire. La partie civile, notamment Me Prospère Farama à quant à elle fait savoir que leurs clients ont été traumatisés par des Kalachnikovs et d’autres sont morts en défendant la liberté.

En tant que tel, à l’entendre, il faudrait que l’on ne se cramponne pas su des positions pour une virgule ou un point-virgule. Après cette intervention, c’est le président du tribunal qui a pris la parole. Pour lui, l’audience allait se poursuivre avec l’examen des mémoires. Mais, lors de cet examen, les avocats ne sont pas intervenus pour défendre les exceptions qu’ils ont soulevées. Après cet acte, l’audience a été suspendue pour reprendre le 26 mars prochain.

Gangaba Koté

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