Sous l’égide du Qatar et la pression des États-Unis d’Amérique, l’État israélien et le Hamas sont tombés d’accord le mercredi 15 janvier pour une trêve de six semaines. Cette trêve devrait permettre non seulement de libérer des otages et des prisonniers, mais également de ravitailler la population en produits de première nécessité.
L’accord comprend trois phases. En ce qui concerne la première phrase, elle consiste à la cessation des combats ce dimanche 19 janvier dans l’enclave palestinienne pour une durée de six semaines . Ce qui permettrait la libération de 33 otages contre des centaines de prisonniers palestiniens, selon le président américain Joe Biden.
Israël se serait engagé à libérer 30 Palestiniens pour un civil israélien, et 50 si l’otage est un militaire. L’aide humanitaire en destination de la bande de Gaza devrait également augmenter.
Dans la deuxième phase, il sera question de la libération des otages restants et vivants, mais également du retrait de Gaza, des forces israéliennes restantes. Quant à la troisième phase, il s’agira de remettre les restes des otages décédés à leurs familles, par la suite débutera la reconstruction dans la bande de Gaza. C’est la première fois en presque quatorze mois, que les bombardements vont se taire à Gaza.
Selon plusieurs médias, l’accord conclu ce mercredi ressemble beaucoup à celui proposé par Joe Biden vendredi 31 mai 2024 et sur lequel planchaient médiateurs et négociateurs depuis des mois.
Dans un communiqué publié avant toute réaction de la Maison Blanche, Donald Trump a sans surprise tiré la couverture à lui : «Cet accord épique n’aurait pu voir le jour qu’après notre victoire historique en novembre, car elle a indiqué au monde entier que mon administration rechercherait la paix.»
Peu après, Joe Biden a salué à son tour ce cessez-le-feu, l’attribuant notamment à une campagne diplomatique américaine «opiniâtre et minutieuse», tout en reconnaissant avoir travaillé «en équipe» avec Trump.
L’accord «est le produit de la ténacité légendaire de notre peuple palestinien», a réagi de son côté le Hamas.
En rappel, le 7 octobre 2023, le Hamas avait lancé une violente attaque contre l’État Hébreux, faisant des centaines de morts et d’otages. Depuis ce jour, l’Israel a commencé à bombarder la bande de Gaza tuant près d’un millier de personnes et faisant également des prisonniers. Dès l’annonce de la trêve, les populations de part et d’autre ont célébré l’événement.
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