Les membres du club de Master en Analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires(MASPAA) ont organisé une conférence publique ce 14 octobre 2017 dans la salle de conférence de l’Institut supérieur des Sciences de la population(ISSP) de l’Université Ouaga1 Pr Joseph KI-Zerbo. L’objectif de cette conférence était de bien outiller les membres à pouvoir lutter contre la faim en Afrique et dans le monde entier. C’est le représentant du président de l’Université Ouaga2 qui a ouvert les travaux en présence des partenaires, enseignants et étudiants.
Le Master en Analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires (MASPAA) est un Master créé en 2015 à l’Unité de formation et de recherche en Science de l’Economie et de Gestion (UFR-SEG) à l’Université Ouaga2. Il a pour vocation de former des étudiants diplômés en Master et des cadres de l’administration publique, privée, institutions internationales, des ONG en analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires. De les rendre aptes à circonscrire l’ensemble des problématiques liées à l’implémentation des politiques agricoles et proposer des indicateurs aussi bien quantitatifs nécessaires à la prise de décision. Pour mieux s’imprégner de la situation alimentaire au Burkina Faso, le club MASPAA en partenariat avec OXFAM et la FAO, a organisé une conférence publique à l’intention de ses membres et étudiants ce 14 octobre à l’Université Ouaga1 PJKZ, avec pour thème : un développement résilient aux changements climatiques pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle. 4 panels ont été programmés pour la journée : 1 Sécurité alimentaire et nutritionnelle et changements climatiques ; 2 ONG, organisation paysanne, sécurité alimentaire et nutritionnelle et changements climatiques ; 3 Genre et sécurité alimentaire et nutritionnelle ; 4 La problématique du financement de l’agriculture et tentatives de solutions inclusives. Pour Dr Karidia Sanou, responsable pédagogique du Master, l’agriculture est la base de toute chose et il est important que l’on intéresse bien à ce domaine, sans lequel l’on ne peut pas lutter contre la faim.
« Pendant plusieurs années, il y a beaucoup de politiques agricoles au Burkina Faso qui sont mises en œuvre pour faire sortir cette agriculture de ce stade, si on peut le dire embryonnaire. Mais depuis lors, il n’y pas eu d’évolution. On a remarqué qu’en réalité la jeunesse n’a trop son mot à dire, pour nous c’était quand même un élément déterminant pour que la jeunesse s’asseye afin de proposer des solutions à travers les partages d’expérience des spécialistes en la matière pour booster un peu cette agriculture », a-t-il laissé entendre Sayouba Nana, président du club MASPAA.
Paul TINDANO
(Stagiaire)
Fasoinfos.com OUGADOUGOU
