Le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Contrôleur général de Police Bertrand TOE, représentant le Ministre d’Etat, Monsieur Emile ZERBO, a procédé, le samedi 27 décembre 2025, à Ouagadougou, au lancement officiel des activités du Hadj 2026. C’était en présence des membres de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB), du Comité national d’Organisation du Pèlerinage à La Mecque (CNOPM), ainsi que des représentants des Agences de voyages et de tourisme.
Au nom du Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Directeur de Cabinet, le Contrôleur général de Police Bertrand TOE, a souligné le caractère particulier de l’édition 2026 du Hadj. Cette édition marque en effet l’entrée en vigueur de profondes réformes issues du décret n°2025-1279/PF/PRIM/MATM/MEF/MSECU/MAECRBE/MCCAT/MS du 07 octobre 2025, portant règlementation du pèlerinage religieux. Désormais, l’organisation du pèlerinage à La Mecque est assurée par l’Etat burkinabè, à travers le Comité national d’Organisation du Pèlerinage à La Mecque (CNOPM).
Il a, par ailleurs, indiqué qu’afin d’assurer une cohérence de l’architecture juridique de cette nouvelle organisation, plusieurs textes ont été élaborés ou relus. Il s’agit notamment du cahier des charges applicable aux Agences de voyages et de tourisme et de l’arrêté interministériel portant organisation du pèlerinage à La Mecque.
Sur le plan technique, des mesures d’optimisation ont également été prises. La plateforme d’inscription des pèlerins a été réajustée pour être en phase avec les réformes engagées. A cet effet, des rencontres d’information et de formation sont initiées pour permettre à l’ensemble des acteurs de maîtriser les nouvelles procédures, a précisé le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat.
Conformément aux directives des autorités saoudiennes, la réforme intègre une formalisation des regroupements des Agences de voyages, basée sur le nombre de pèlerins enrôlés. Selon le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat, le Contrôleur général de Police Bertrand TOE, cette disposition vise à améliorer significativement les conditions de séjour des pèlerins, notamment en matière d’hébergement, de transport et de coordination du suivi organisationnel.
Tirant les leçons des difficultés rencontrées lors des précédentes éditions, notamment en matière de restauration, l’édition 2026 innove par l’intégration des frais de restauration à Médine et à La Mecque dans le coût global du Hadj. Une mesure majeure destinée à garantir un séjour plus serein aux pèlerins burkinabè en Terre Sainte, a déclaré le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat, le Contrôleur général de Police Bertrand TOE.
Il a, en outre, rappelé que toutes ces réformes s’inscrivent dans la volonté des plus hautes autorités du pays de renforcer la souveraineté nationale, tout en assurant plus de transparence, d’équité et de rigueur dans l’organisation des pèlerinages religieux, en général, et du Hadj, en particulier.
Pour l’édition 2026, le coût provisoire du Hadj est fixé à trois millions deux cent quatre-vingt-cinq mille (3 285 000) francs CFA, incluant les frais de restauration, évalués à trois cent dix-sept mille (317 000) francs CFA.
DCRP/MATM




