Le 7e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a ouvert ses portes, hier 5 mai 2018, à Ouagadougou. Une rencontre qui a abouti à l’élection du président du parti.
19, c’est le nombre de candidats qui étaient en lice pour la présidence du CDP. Parmi eux, le président sortant, Eddy Komboigo, Juliette Bonkoungou, Achille Tapsoba, Alpha Yago et Boureima Badini. A la fin du scrutin tenu le 5 mai dernier, c’est Eddy Komboigo que les militants ont choisi pour conduire le parti. Cela, avec 39 voix contre 33 pour son concurrent Boureima Badini. Ainsi, les trois ans à venir, c’est lui qui tiendra les rênes du parti.
«Place et rôle du CDP dans l’évolution socio-politique récente au Burkina Faso », c’est sous ce thème que ce 7e congrès de l’ex parti au pouvoir a ouvert ses portes. A l’ouverture, selon Eddie Komboïgo ce congrès constitue un tournant capital dans l’histoire du parti et du Burkina Faso. Il a donc invité les militants a, entre autres, avoir des aptitudes à évaluer leurs propres ressources et à redonner au CDP son rayonnement d’antan, la capacité à transcender leurs divergences pour asseoir les bases d’une unité afin de faire face aux défis du moment et d’avoir l’audace à innover et à entreprendre des actions fortes.
Aussi, a fait savoir Eddy Komboigo, le CDP prône le pardon, l’apaisement, la réconciliation, la tempérance, la modération dans le langage et exclut tout ce qui est méchant. « Le CDP reconnait que tout n’a pas été parfait lorsqu’il exerçait le pouvoir d’Etat. Il assume sa part de responsabilité dans ce qui n’a pas répondu aux exigences des populations. Par ma voix, le CDP demande humblement pardon à notre peuple pour tous les actes posés et qui ont contrarié leurs aspirations quotidiennes », a-t-il laissé entendre à ce propos. Présent à la cérémonie d’ouverture, Zéphirin Diabré, président de l’UPC a salué l’endurance dont a fait montre le CDP. « Le CDP est de retour », a-t-il dit.
Gangaba Koté
