vendredi, juillet 18, 2025
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𝐔𝐧 𝐛œ𝐮𝐟 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧é à 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 à 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐛𝐨𝐥𝐚𝐢𝐬

Agé de 24 ans, S.K, imprimeur, célibataire sans enfant, et O.A, déjà condamné à six mois de prison avec sursis, et leur complice G.I.B, étaient à la barre de l’audience correctionnelle du TGI de Bobo-Dioulasso, le vendredi 4 juillet 2025. Ils répondaient des faits de vol d’un taureau de L.A, un enseignant-chercheur. B.G et N.L, boucher, dans les mêmes circonstances, répondaient des faits de recel de vol de taureau. Si le complice et les prévenus de vol, ainsi que le receleur N.L, ont reconnu leur acte, le receleur B.G, nie être au courant que l’animal était le fruit d’un vol. « Pendant que j’étais au service, j’ai reçu un coup de fil de G.I.B me sollicitant de garder chez moi un bœuf que lui et ses amis viendront chercher plus tard. Mais, je ne savais pas que c’est un animal volé », dit-il à la barre reconnaissant avoir reçu de l’argent après la vente de l’animal. N.L, le boucher, a dit être au courant que le bœuf qu’il a acheté des mains S.K, O.A et G.I.B, à 250 000 F CFA et abattu pour son commerce, provenait du vol. Le bœuf que l’enseignant a acheté pour des besoins de recherches, s’il devrait le vendre, selon ses confidences à la barre, revenait entre 900 000 et 1 150 000 F CFA. Interrogé sur son rôle dans ce vol, G.I.B dit avoir joué le rôle du guetteur, mais aussi, il a aidé à transporter et à mettre en lieu sûr l’animal. Au regard de la « gravité » des faits, le parquet a souhaité que les prévenus soient tous reconnus coupables des faits à leur reprocher. Et en répression de les condamner à 48 mois de prison et à une amende d’un million F CFA, le tout ferme. Un argumentaire que le conseil du boucher ne partage pas. Pour lui, au contraire, le tribunal devrait louer l’honnêteté des prévenus qui ont tous reconnu sans hésiter les faits. Par conséquent, il a suggéré que le tribunal accorde à son client, et aux autres une seconde chance pour se racheter. Constituée partie civile, la victime a réclamé 1 150 000 F CFA, représentant la valeur de son bœuf déjà passé à la casserole des Bobolais. Plus clément que le parquet, le tribunal, en requalifiant les faits de complicité en des faits de vol à l’encontre de G.I.B a établi la culpabilité de tous les prévenus. En répression, les juges ont décidé de leur accorder une seconde chance comme souhaité par le conseil du boucher, en les condamnant à une peine d’emprisonnement de 36 mois et à 500 milles F CFA d’amende, le tout avec sursis. Par contre ils ont été condamnés solidairement à payer 1 150 000 F CFA à L.A, constitué partie civile.
Sidwaya.info

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