jeudi, avril 18, 2024
Accueil > SOCIETE > Trentenaire de l’assassinat de Thomas Sankara : un colloque international pour ressusciter ses idées

Trentenaire de l’assassinat de Thomas Sankara : un colloque international pour ressusciter ses idées

 

A l’occasion du 30e anniversaire de l’assassinat du père de  Révolution de 1983, un colloque international est organisé par le balai citoyen pour se rappeler ses  idées. Enseignants chercheurs, les compagnons du capitaine Sankara, témoins de l’événement du CNR, étudiants, etc. ont  pris assaut la salle de conférence de l’Institut Supérieur de Sciences de la population(ISSP) de l’Université Ouaga1 Pr Joseph KI-Zerbo ce jeudi 26 octobre afin de revivre les temps forts de la Révolution.

La salle de conférence de l’ISSP de l’UO1 PJKZ a refusé le monde ce 26 octobre 2017. En effet, le Balai citoyen, dans le cadre des 3O ans de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, président du Faso du 4 aoutt 1983 au 15 octobre 1987, a organisé un colloque international au sein de l’Université Ouaga1. C’est sous le thème « Révolution burkinabè et l’héritage de Thomas Sankara » que se tient ce colloque de 48 heures.

 

Durant  ces deux  jours, les participants bénéficierons  sept panels avec des sous-thèmes tels que Sankara et la population de Pô ; Sankara le militaire ; brèves  contributions de témoignage  héritage et conception sankariste du développement ; Sankara au panthéon de l’universalité ; regard panoramique sur la vie de Sankara ; l’homme, sa vision et la fin de l’aventure ; l’amitié et la politique à l’épreuve de l’Histoire : Thomas Sankara et Blaise Compaoré ; Sankara à l’épreuve de la déconnexion ; crise du CNR avec l’arc-en-ciel burkinabè ; vision du développement sous le CNR ; le dytanie : un discours stylistico sankariste ; engagement des femmes au sein des Comités de défense de la révolution(CDR) ;témoignage sur la culture ; la vie du président à la présidence ; l’administration sous le Conseil national de la révolution (CNR) ; témoignage sur la création d’homme nouveau ; la stratégie de sortie des accords de coopération monétaire du Franc CFA ; la politique économique du CNR ; référents géostratégique de la gouvernance du président Thomas Sankara ; anachronisme ou omnivalence à l’heure de la mondialisation ; homme nouveau ou institutions nouvelles ; les contraintes de la démographie en Afrique ; idéal géopolitique ; la diplomatie du CNR sous la guerre froide et le leçons à tirer par le Burkina Faso pour affronter la mondialisation ; la politique extérieure du CNR ; Sankara et sa réappropriation ;l’héritage de Sankara ; Sankara partout, Sankara nulle part ? L’énonciation sankariste ; actorialité, enjeux et défis, et enfin, enterrement de Sankara.

 

de g à d Bernard Sanou,Me Guy Hervé Kam et Mamadou Koulibaly

Ces différents thèmes seront traités par des éminentes personnalités dont Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale de la Cote  d’Ivoire. Pour le colonel à la retrait Bernard Sanou, président du Comité international du Mémorial Thomas Sankara (CIM/TS), «  Thomas Sankara mérite touts les hommages. Il faut également  lui rendre justice ». Et la construction du mémorial sera une manière de lui rendre justice. Ce mémorial dont  les travaux seront lancés en fin décembre va en quelque sorte rassembler toutes les grandes batailles de Sankara.

Pour Me Guy Hervé Kam, porte-parole du balai citoyen et par ailleurs président du comité d’organisation du colloque, ce colloque revêt davantage une dimension capitale car selon lui, il constitue pour eux un moment de rencontre, de partage et d’apprentissage à même  d’affermir leurs convictions et leurs aspirations pour un Burkina Faso de démocratie vraie et de justice sociale.

« Trente ans, c’est le long temps que nous avons vécu sans la présence physique de Thomas Sankara. Cependant, nous sommes réunis  pas pour pleurer, mais pour perpétuer la mémoire et les idéaux d’un grand homme. Le capitaine Sankara nous avait montré la voie de l’honneur et de la dignité », a-t-il ajouté. Sur la question de la levée du secret défense par la France, Me Kam répond : « Nous ne sommes pas au stade de croyance que la France va livrer le secret défense, mais nous exigeons que la France lève le secret défense ».

Paul TINDANO

(Stagiaire)

Fasoinfos.com OUAGADOUGOU

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *