( Ouagadougou, 04 juillet 2024), le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, S.E.M. Karamoko Jean Marie TRAORE a présidé une rencontre d’échanges entre une équipe gouvernementale et le Système des Nations Unies, dans la soirée du mercredi 3 juillet 2024.
Cette rencontre a permis aux deux parties, de faire le bilan de leur coopération, de réajuster les besoins et d’en dégager les perspectives, en tenant compte de la réalité et des exigences sécuritaires, humanitaires et alimentaires du moment au Burkina Faso.
Monsieur Abdoulaye Mar DIEYE, coordonnateur spécial du Système des Nations Unies pour le développement au Sahel, a indiqué que cette visite a été voulue par les premiers responsables des Nations-Unies, pour s’enquérir des besoins prioritaires du gouvernement burkinabè, et envisager des pistes d’accompagnement plus efficaces en faveur du peuple burkinabè.
<< C’est dans un esprit de solidarité que le Secrétaire général de l’ONU nous a envoyé pour vous écouter, et recueillir vos attentes selon ce que la situation actuelle du Burkina commande. L’esprit du système des Nations Unies est d’accompagner toutes les initiatives du gouvernement burkinabè>>, indique le chef de la délégation du Système des Nations Unies.
Et pour permettre à cette délégation de mieux s’imprégner de la situation, elle a eu droit à une présentation sur la situation sécuritaire, les moyens déployés par les autorités pour y faire face, les résultats obtenus et les attentes.
Tour à tour, les membres du gouvernement présents à ce cadre d’échanges, ont présenté la situation au niveau de leurs départements respectifs, et les attentes vis-à-vis des Nations-Unies pour relever les défis à venir.
Les besoins d’accompagnement concernent presque tous ses domaines, allant de la sécurité à l’humanitaire, en passant par la santé et l’agriculture.
À cette rencontre, le gouvernement est revenu sur la pollution médiatique qui a ciblé le Burkina Faso ces derniers temps, en invitant le Nations-Unies à toujours se référer aux sources officielles, et à se départir des fausses informations relayés par certains médias et ONG, dont le but est de décourager les vrais partenaires du Burkina Faso.
Saluant cette visite, le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué que c’est une bonne occasion pour les acteurs du système des Nations Unies, d’être témoin de notre environnement réel, de mieux comprendre le contexte, de faire le bon constat, pour mieux formuler les réponses efficaces.
En résumé, le gouvernement a indiqué que le Burkina Faso attend du système des Nations Unies, un partenariat franc mais surtout un partenariat qui s’aligne sur les priorités du burkinabè, tout en invitant cette organisation à agir en fonction de la réalité et non sur les principes qui pénalisent très souvent les populations bénéficiaires des différentes interventions.
Après avoir suivi avec attention et intérêt la situation et les besoins exprimés par la partie gouvernementale, la délégation onusienne dit avoir été bien éclairée, et s’engage à être le porte-voix du Burkina Faso sur la scène internationale.
De plus, le système des Nations Unies rassure le gouvernement qu’il va augmenter ses interventions au Burkina Faso en amenant plus de partenaires pour avoir un impact plus positif sur les populations.
Les représentants de l’ONU à cette rencontre, ont félicité les autorités du pays des Hommes intègres, pour leurs multiples actions de sortie de crise, notamment l’initiative du Fonds de soutien patriotique lancée par le Président du Faso le Capitaine IbrahimTRAORE, à laquelle les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora ont adhéré fortement.
Les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue permanent afin de renforcer leur partenariat, pour plus de résultats au profit de la population burkinabè.
Avant le Burkina Faso, la délégation onusienne s’est rendu dans les deux autres pays de l’AES que sont le Niger et le Mali pour le même objectif.
DCRP/MAECR-BE
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