La capitale guinéenne a été le théâtre d’une manifestation réprimée par les forces de l’ordre le lundi 6 janvier 2025. Cette manifestation organisée par une coalition d’organisations appelée les forces vives de Guinée, et interdite par les autorités de la ville de Conakry a connu des arrestations mais aussi de mort,selon un communiqué des organisateurs.
C’est une manifestation qui a été organisée pour réclamer le départ du président Mamady Doumbouya, qui, selon les manifestants dirige le pays dans l’illégalité à partir du 31 décembre 2024. A la veille, les autorités avaient déclaré que la manifestation est interdite car les organisateurs n’ont pas respecté les procédures.
Mais les manifestants ont fait fi à cette interdiction. Bilan, un mort, des blessés et plusieurs arrestations selon un communiqué des forces vives de Guinée. <<En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des forces de l’ordre et de défense ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes de feu tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Baïlo Sidibé et plusieurs blessés par balles>> précise le communiqué.
Dans leur déclaration, les forces vives de Guinée soutiennent que des arrestations ciblées, notamment des membres de l’UFDG, ont eu lieu à la veille de la manifestation.
Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre dernier, le général Doumbouya avait déclaré que 2025 sera une année électorale en Guinée , car il signera dans le premier trimestre, un décret fixant la date du référendum par la suite les autres scrutins. Visiblement les forces vives de Guinée semblent ne pas entendre ce message. En attendant, le président Mamady Doumbouya participe ce mardi 7 janvier à l’investiture du président du Ghana John Dramani Mahama à Accra.
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