L’annulation des réformes scolaires prises par le gouvernement, la libération de leurs camarades arrêtés dans le cadre des manifestations sont entres autres les sujets abordés par l’association des élèves et scolaires de Ouagadougou (AESO) lors de leurs conférence de presse le jeudi 27 mai 2021.
L’association des élèves et scolaires de Ouagadougou exige entres autres le maintien des deux sujets au choix au BAC dans les matières telles que Histoire-Géographie et Sciences de la vie et de la Terre, la libération sans condition de leurs camarades déférés à la MACO, la prise en charge des blessés par le gouvernement, la réouverture du Lycée Philippe Zinda Kaboré. Et pour arriver à leur fin l’association appelle ses camarades à travers le Burkina Faso à la lutte.
Ainsi le porte parole de l’association Madi Ouédraogo met en garde l’État qui sera le seul responsable de la détérioration du climat social dans les jours à venir si toutes fois ils n’ont pas gain de cause. Aussi il pointe la responsabilité du gouvernement dans le décès de leurs camarades car selon lui ces drames ne seraient pas survenus si leur ministre de tutelle n’était pas resté figée sur sa position allant même à réprimer les manifestants. Aussi ajoute t’il ces répressions ont causé près de 100 blessés ainsi que 8 détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. ( MACO).
Concernant le désastre au Lycée Philippe Zinda Kaboré, l’AESO, dit ne pas se reconnaître dans les faits. De ce fait l’association affirme avoir un dispositif de sécurité qui encadre leur mouvement. D’où se considère être une structure sérieuse et responsable.
Pour finir l’AESO, dit avoir déposé une demande d’audience au secrétariat général du ministère en charge de l’éducation nationale depuis le 24 mars dernier mais jusqu’à présent n’a pas eu de réponse.
Mariam Z.
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