lundi, juin 23, 2025
Accueil > SPORT > JUSTICE > ร€ ๐—น๐—ฎ ๐—ฏ๐—ฎ๐—ฟ๐—ฟ๐—ฒ : ๐’๐ข๐ฑ ๐ฆ๐จ๐ข๐ฌ ๐๐ž ๐ฉ๐ซ๐ข๐ฌ๐จ๐ง ๐ฉ๐จ๐ฎ๐ซ ๐š๐ฏ๐จ๐ข๐ซ ๐๐ข๐Ÿ๐Ÿ๐š๐ฆรฉ ๐๐ž๐ฌ ๐š๐ฎ๐ญ๐จ๐ซ๐ข๐ญรฉ๐ฌ

ร€ ๐—น๐—ฎ ๐—ฏ๐—ฎ๐—ฟ๐—ฟ๐—ฒ : ๐’๐ข๐ฑ ๐ฆ๐จ๐ข๐ฌ ๐๐ž ๐ฉ๐ซ๐ข๐ฌ๐จ๐ง ๐ฉ๐จ๐ฎ๐ซ ๐š๐ฏ๐จ๐ข๐ซ ๐๐ข๐Ÿ๐Ÿ๐š๐ฆรฉ ๐๐ž๐ฌ ๐š๐ฎ๐ญ๐จ๐ซ๐ข๐ญรฉ๐ฌ

Le jeudi 5 juin 2025, Hamado (Nom d’emprunt), a comparu devant la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Tenkodogo pour rรฉpondre de lโ€™infraction de diffamation, fait prรฉvu et puni par l’article 524-1 et suivants du code pรฉnal.

Des faits, il ressort que courant mai 2025, Hamado, rรฉsidant au Gabon, enregistrait un audio dans lequel il citait nommรฉment le gouverneur du Centre-est, le chef de corps et sa majestรฉ Guiguimpolรฉ, Dima de Zougrantenga, comme รฉtant de connivence avec les terroristes. Cet audio avait dรฉfrayรฉ la chronique et une plainte avait aussitรดt รฉtรฉ dรฉposรฉe contre son auteur par sa majestรฉ.

Saisie par le Procureur du Faso, prรจs le TGI de Tenkodogo, la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalitรฉ (BCLCC) a rรฉussi ร  localiser la source et lโ€™auteur de lโ€™audio qui se rรฉvรจle รชtre Hamado. Quelques temps aprรจs, celui-ci revenait au pays pour son congรฉ et est alors arrรชtรฉ et traduit devant le tribunal pour rรฉpondre des faits de diffamation.

ร€ lโ€™audience, le prรฉvenu a reconnu les faits. Il a dรฉclarรฉ avoir menti sur toutes ces autoritรฉs car il nโ€™a aucune preuve de ce quโ€™il a avancรฉ. Il a implorรฉ leur pardon et la clรฉmence du tribunal.

Aprรจs les rรฉquisitions du procureur, le tribunal a condamnรฉ Hamado ร  une peine de prison de 12 mois dont 6 mois fermes et ร  une amende de 500 000 francs avec sursis, en application de lโ€™article 524-4 du code pรฉnal.

Cโ€™รฉtait le lieu pour le tribunal dโ€™inviter tout un chacun ร  รฉviter des dรฉclarations mensongรจres et diffamatoires sur les rรฉseaux sociaux, en pensant รชtre ร  lโ€™abri de poursuites pรฉnales pour la simple raison quโ€™on est devant son tรฉlรฉphone portable au Burkina Faso ou ร  lโ€™รฉtranger. Au moment oรน la cohรฉsion sociale est plus quโ€™impรฉrieuse, affirmer sans aucune preuve tangible que des autoritรฉs qui luttent jour et nuit contre les terroristes, sont leurs complices, constituent une ultime insulte ร  leur dรฉvouement.

๐——๐—–๐—ฅ๐—ฃ-๐— ๐—๐——๐—›๐—ฅ๐—œ

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *