L ‘opposant historique français et ancien leader du Front national est décédé le mardi 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans. Comme on le dit chez nous, si tu n’as jamais vu quelque chose, ne dis pas que cela n’existe pas. En effet des milliers de Français ont fêté la mort de l’illustre disparu à Paris et dans plusieurs autres villes de la France.
Plusieurs rassemblements d’opposants organisés partout en France ont célébré mardi soir la mort de cette figure historique de l’extrême droite avec chants, fumigènes et feux d’artifice, rapporte CNEWS.
Sur les pancartes et les murs l’on pouvait lire «Ce sale raciste est mort», «Mort au con» et «Le Pen, tu dois cramer pour rentrer dans l’urne».
Les manifestants n’ont pas cessé d’exprimer leur joie selon les médias français. «C’est la mort d’un personnage qu’on déteste, parce qu’il était misogyne, raciste, négationniste, antisémite et tout ça. Il faut célébrer quand les personnages aussi haineux meurent», a expliqué Louise Delporte, une étudiante en sciences politiques de 20 ans. «C’est un symbole qui meurt et c’est vraiment bien de le savoir. Un symbole d’une extrême droite qui n’a plus aucun sens aujourd’hui. Malheureusement, elle existe encore et il faut rappeler qu’elle ne doit pas être vivante», s’est de son côté réjoui Vivien Perez, un jeune musicien de 24 ans.
L’homme que des Français célèbrent sa mort a été à cinq reprises, candidat à une élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l’issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac.
Sa fille, Marine Le Pen, lui succède en 2011 à la présidence du Front national, dont il devient président d’honneur. Il en est exclu en 2015. Il crée le parti Comités Jeanne en 2016 et reste président d’honneur du FN jusqu’en 2018. Il quitte son mandat de député européen ainsi que la vie politique active en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 ans après sa première élection comme député.
La carrière politique de Jean-Marie Le Pen est jalonnée de déclarations racistes, antisémites et négationnistes. Plusieurs fois condamné pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l’humanité, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale, injures publiques ou violences, il est aussi relaxé pour d’autres de ses propos.
Jean-Marie Le Pen meurt le 7 janvier 2025 à Garches à l’âge de 96 ans, dans un établissement médical, où il avait été admis depuis plusieurs semaines.
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