De passage à Tougan, Kantigui a mis son séjour à profit pour rendre visite à une vieille connaissance, un enseignant du ministère en charge de l’enseignement secondaire. Au cours des échanges, l’ami de Kantigui lui a fait part d’une injustice qu’il juge injuste.
De ses explications, il ressort qu’à la suite de la crise de 2018 au sein du ministère en charge de l’éducation nationale, les négociations entre partenaires sociaux et l’Etat avaient permis aux deux parties d’accorder le violon sur un certain nombre de points.
Parmi ces éléments qui ont fait l’objet de consensus figure la bonification d’échelon au profit des agents du département qui allaient être frappés par la limite d’âge au moment de la reprise des concours professionnels.
L’interlocuteur de Kantigui a pu se rendre compte avec certains de ses collègues que cette bonification a été effective le 31 janvier 2021. Cependant, il déplore cette situation vis-à-vis des enseignants du secondaire nés en 1974.
Ces derniers n’ont pas bénéficié de la bonification sous le prétexte qu’en 2020, ils avaient la possibilité de postuler aux concours professionnels, car n’étant pas encore frappés par la limite d’âge.
Malheureusement, le problème est qu’en 2020 aucun concours professionnel n’a été lancé. Les concours professionnels post crise ont été organisés en 2021, une année où les agents concernés étaient atteints par la limite d’âge.
La source de Kantigui, comme preuve, a évoqué le cas de sa belle-sœur qui se trouve dans la même situation. Elle a été déclarée admise la même année au concours professionnel (20e sur la liste), mais son dossier a été finalement rejeté au motif qu’elle est frappée par la limite d’âge.
Au regard de cette situation, l’informateur de Kantigui lance un cri de cœur auprès des autorités en charge de l’enseignement secondaire pour réparer cette injustice qui concerne les agents nés en 1974.
Sidwaya.info
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