La force anti-djihadiste du G5 Sahel a lancé sa première opération le mercredi 1er novembre. Cette opération a ciblé la zone où sévissent le plus les terroristes ces derniers jours, c’est la zone malienne faisant frontière avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui a accueilli la première opération.
La force anti-djihadiste du G5 Sahel est opérationnelle. En effet, ce mercredi 1er novembre, la dite force a lancé sa première opération appelée Hawbi au Mali, dans la zone frontalière avec le Burkina Faso et le Niger.
Il s’agit de prendre le contrôle de cette zone, infestée de groupes terroristes, comme l’avait dit Didier Dacko, commandant de la force lors du passage des diplomates onusiens en octobre dernier. Composée des éléments des 5 pays membres à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie le Niger et le Tchad, la force anti-djihadiste du G5 Sahel est appuyée par la force française anti-djihadiste Barkhane.
Elle a pour mission de sécuriser et stabiliser la bande Sahelo-sahelienne, occupée par différents groupes terroristes depuis la chute du guide libyen Muammar Kadafi en 2011. Cette force, basée à Sévaré au centre du Mali viendra également en appui à la force onusienne déjà au Mali.
D’ici mars 2018, l’effectif de la force devra atteindre 5ooo hommes, et seront répartis en 7 bataillons dont deux pour le Mali et le Niger, et un pour le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie. Le budget prévisionnel de la force est estimé à 423 d’Euros et peut être réduit à 240 Euros.
Chacun de ces 5 pays doit contribuer 10millions d’Euros. L’Union européenne quant à elle s’engage à contribuer une somme de 50 millions d’Euros, et la France 8millionsd’ Euros. Le 30 octobre dernier, les Etats unis ont fait parler leur cœur en donnant une somme de 34 milliards de FCFA.
Fasoinfos.com OUAGADOUGOU