dimanche, novembre 24, 2024
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Chauffeurs routiers à Kosyam: « Nous allons nous remettre au travail »

Le président du Faso a demandé, au cours d’une audience ce vendredi 11 août à Ouagadougou, aux routiers en fronde de reprendre le travail. En retour ceux-ci disent que c’est ce qu’ils vont  « se remettre au travail».

« Le président du Faso nous a dit qu’il nous a compris, dans un premier temps et ensuite il a nous présenté des excuses et nous a demandé de reprendre le travail », ce sont les premiers mots que le porte-parole du syndicat des chauffeurs routiers en arrêt de travail depuis près de trois jours a fait savoir à leur sortie d’audience. Ils ont aussi faire savoir que Roch Marc Christian Kaboré dit les avoir « compris ».En retour les représentants de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) assurent « ne pas douter de la parole du président ».

Revenant sur les propos du président du Faso, les routiers ont confié qu’il leur a « demandé de reprendre le travail, et leur a aussi sollicité de la confiance ». En réponse, l’’Union dit ne pas « douter de sa parole », et d’ajouter : «  Nous allons lui faire confiance ». Mais au-delà, en ce qui concerne la reprise de travail, ils répondent à demi-mot : « Sachez très bien que c’est ce que nous allons faire », pour plus loin se montrer rassurant : « Ce qui est sûr et certain, nous allons nous remettre au travail, mais nous vous communiquerons la date ».

A l’endroit des Burkinabè, l’UCRB a fait savoir que « ce qui se passe actuellement, c’est à leur « corps défendant », mais poursuit-elle, « nous avons aussi des intérêts à défendre. Nous sommes une organisation syndicale ouverte, soucieuse du développement socio-économique de notre pays. Ne vous en faites pas, nous avons compris le message du président du Faso. Le chef de l’Etat est au-dessus du ministre d’Etat. S’il nous demande d’aller travailler en toute quiétude, ce qu’il a les moyens d’assurer notre sécurité. Nous n’avons pas à rentrer dans les détails. Le chef d’Etat nous a demandé de lui faire confiance et nous allons lui faire confiance ».

Norbert ZONGO

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