Le 3 mai 2018, le Burkina a commémoré la 25e journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, le mérite des journalistes burkinabè a été reconnu.
«C’est le lieu pour le CNP/NZ de saluer l’ensemble des efforts abattus par la presse burkinabè, en matière de la préservation de la liberté d’expression», affirmé le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Boureima Ouédraogo. C’était le 4 mai dernier, à la faveur de la journée mondiale de la liberté de la presse placé sous le thème : «Medias, justice et Etat de droit : les contrepoids du pouvoir ». Au niveau national la commémoration a porté sur « Le CNP/NZ, 20 ans au service de la liberté d’expression et de presse». Le Burkina, selon le rapport de Reporter sans frontière a été classé 41e au niveau mondial laissant derrière lui des pays comme l’Angleterre et les Etats Unis. Au plan africain, le pays des Hommes intègres est aussi en avant. Car, 5e au niveau du continent et premier pays francophone où la liberté de la presse est respectée.
Tout cela, selon Boureima Ouédraogo, malgré les difficiles conditions dans lesquelles les Hommes de médias travaillent.
Pour Rémi Fulgance Dandjinou, ministre en charge de la Communication, le Burkina Faso reste un bon élève en matière de la préservation de la liberté de presse, au regard de son classement mondial et africain.
L’Etat, a-t-il dit, s’engage à renforcer les conditions de travail des journalistes pour que le pays demeure toujours une référence sous régionale et internationale.
Gangaba Koté