Réunis en Assemblée générale constitutive, le 3 février dernier, à Ouagadougou, les acteurs de la presse privée ont mis en place une nouvelle structure. Dénommée l’Union de la presse indépendante (UNPIF), cette structure faitière aura pour but principal de travailler au développement du secteur et de l’épanouissement de ses acteurs.
Portée sur les fonts baptismaux le 3 février dernier à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, l’UNPIF, selon le président du comité d’organisation de l’Assemblée générale constitutive, Souleymane Traoré, par ailleurs directeur de publication du journal « Le Quotidien », a pour but de fédérer les médias privés afin de faire face aux nombreux défis. En effet, le contexte actuel, a-t-il souligné, est très difficile pour la presse privée. « Nous connaissons beaucoup de difficultés et notre métier fait pitié », a-t-il soutenu. Pour sortir de cette situation, à entendre les acteurs de la presse privée, il convient de ne pas aller en rangs dispersés, mais plutôt unis. Aussi, à travers cette union, la presse privée veut saisir les opportunités qui s’offrent à elles. « Il y a des ouvertures au niveau international, avec des financements pour la presse privée. Au niveau national, il y a également le Fonds de développement de la presse privée », a énuméré Souleymane Traoré. La nouvelle structure entend donc travailler à mieux organiser le secteur pour que les médias privés puissent saisir ces opportunités.
Par ailleurs, lors de l’AG constitutive, les acteurs de la presse privée ont pris des résolutions pour, ont-t-ils dit, mieux défendre la liberté de la presse et les intérêts des acteurs du secteur. Entre autres, l’instauration d’une journée de la lutte contre les prédateurs de la presse privée, l’institution d’un prix pour le meilleur journaliste et le soutien aux confrères qui ont des problèmes judiciaires. « Nous allons lutter en bloc et travailler à avoir une famille de la presse privée au Burkina », a dit, à ce propos, Souleymane Traoré.
Gangaba Koté