Les enfants, qui sont l’avenir de toute nation travaillent dans des conditions très insupportables dans certaines localités en Afrique. Cela ne laisse pas indifférend les premières autorités des pays de la sous-région. En effet, le 17 et le 18 octobre dernier, les premières dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont tenu un sommet sur la question à Abidjan en Cote d’ivoire.
Mme Sika Kaboré, l’épouse du président du Faso a pris part audit sommet au cours duquel des engagements forts ont été pris pour lutter contre la traite et le travail des enfants dans leurs pays respectifs. Elles étaient entre autre Mesdames Sika Kaboré du Burkina Faso, Dominique Ouattara de la Côte d’Ivoire, Rebecca Akufo-Addo du Ghana, Aminata Maiga Keita du Mali, Mariem Mint Ahmed de la Mauritanie, Lala Malika Issoufou Mahamadou du Niger, Marième Faye Sall du Sénégal, Sia Nyama Koroma de la Sierra-Leone,et les représentants des épouses de chefs d’Etats du Tchad, de la Guinée Conakry, du Nigéria, du Bénin, du Togo, de la Guinée-Bissau, du Libéria et du Cap-Vert à prendre part à cette conférence de 48 heures. Pour parvenir à des résultats satisfaisants, il faut prévenir, sensibiliser et communiquer la population sur les droits de l’enfant. Les premières dames ont souhaité à ce que les différents Etats s’engagent à rendre obligatoire la gratuité des soins et de l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. La question de l’autonomisation de la femme n’a pas été en reste.
Paul TINDANO
(Stagiaire)
Fasoinfos.com OUAGADOUGOU