Les soldats burkinabè viennent de faire une bonne récolte le 9 novembre dernier selon des sources sécuritaires. Une patouille du GFAT basé à Nassoumbou a neutralisé quatre assaillants lors d’une attaque à Ariel.
Selon des sources dignes de foi, des soldats burkinabè ont abattu quatre assaillants dans l’après midi du jeudi 9 novembre 2017 à Ariel près de Nassoumbou dans le Soum. Ces individus non encore identifiés ont attaqué jeudi soir un détachement militaire de Nassoumba. Les soldats ont riposté et les tires ont duré plusieurs heures. Bilan, cinq militaires blessés dont un grièvement, quatre assaillants tués, des armements et des munitions saisis.
Rappelons également que la force conjointe du G5 a lancé sa première opération le 27 octobre dernier. Une opération qui a mobilisé 350 soldats burkinabè, 200 maliens, 200 nigériens et 180 soldats français de la force Barkhane.
Cette opération ne s’est pas menée sans difficultés selon le patron du G5, le général Didier Dacko. « Beaucoup de difficultés sont apparues, des difficultés de coordination, et des moyens de communication à parfaire encore, et des délais de mise en place à parfaire encore pour que les prochaines opérations soient mieux conduites.» l’opération s’est déroulée dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina ; d’Ansongo à Dori. Une zone qui connait plusieurs menaces. « On a rencontré des individus avec des armes et des véhicules, mais il faut bien comprendre que la menace est multiforme : il y a du terrorisme, et il y a dynamique insurrectionnelle. Il faut bien faire la distinction, pour ne pas se tromper de cible, car la force conjointe du G5 est axée sur la lutte contre le terrorisme et elle n’est pas impliquée dans la gestion de la question insurrectionnelle au Mali qui est essentiellement du ressort de la Minusma », rappelle le général Didier Dacko.
La présence des groupes armés n’est plus un secret pour personne. « Pour nous, il est clair que les groupes armés qui se trouvent aux frontières du Burkina et qui sont en train de mener des actions hostiles contre les populations sont des groupes ennemis qui doivent être combattus, mais maintenant quand on entre un peu plus au nord du Burkina, la question de la complexité des différents groupes se pose (…) Elle se pose aussi parfois aussi au sein des partenaires qui cherchent eux aussi à identifier qui est le véritable ennemi (…) les populations savent qui est le véritable ennemi », affirme le chef d’état-major des armées du Burkina Faso le général Oumarou Sadou.
Paul TINDANO
Fasoinfos.com OUAGADOUGOU