Le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a effectué le mardi 28 octobre, une sortie terrain sur les traces des réalisations du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+. Roger BARO est allé constater et toucher du doigt ce qui est fait comme investisseents par le PGPC/ REDD+ pour la restauration des écosystèmes dégradés, le renforcement de la résilience climatique des populations et l’amélioration des moyens économiques des populations dans la commune de Houndé dans le Guiriko et de Boromo dans la région du Bankui.
Le marathon du ministre l’a d’abord conduit à Dougoumato 1 dans la commune rurale de Koumbia dans le Guiriko où la population bénéficie d’un parc de vaccination. La réalisation du parc de vaccination permet de préserver les ressources forestières. Le Modèle de parc de vaccination réalisé par le PGPC/REDD+ permet d’épargner en moyenne 400 pieds d’arbres par an. En effet, les parcs de vaccination traditionnels sont généralement construits avec une grande quantité de bois et demandent un renouvellement permanent en bois. La réalisation de cet ouvrage en matériaux définitifs réduit donc cette coupe de bois permanente. En plus de la préservation de la ressource forestière. c’est un cadre sécurisé pour la vaccination des animaux qui vient améliorer la santé animale et les revenus de 100 hommes dont 20 jeunes, 10 PDI et 5 Transhumants.
Toujours dans la région du Guiriko, la visite s’est poursuivie à Douhoun localité située à une quinzaine de kilomètres de Hounde où 80 producteurs dont 48 hommes et 32 femmes, parmi lesquels 32 jeunes, bénéficie d’un bas-fond rizicole de 19 hectares qui leur apportera 11. 305. 000 FCFA à chaque récolte.
La mise en œuvre de PDIC/REDD+ de Hounde va contribuer à la réduction de la pression sur les espaces de conservation de Dohoun .
Dans ce Bas-fond, les producteurs bénéficient de formation aux techniques de production du compost et de pesticides biologiques. Ce qui les permet d’améliorer la fertilité du sol et de réduire la pollution chimique due à l’utilisation des engrais et des pesticides chimiques.
Le cap est ensuite mis sur la région des Bankui où un espace de conservation de 6 hectares clôturé et muni d’un forage est réalisé à Virou à quelques kilomètres de Boromo. Cet espace qui contient 1 185 plants médicinaux et alimentaires est réalisé au profit de 1433 personnes dont 681 hommes et 752 femmes, parmi lesquels 297 jeunes. Ce site a pour objectif d’améliorer la nutrition alimentaire à travers la consommation des PFNL; générer des revenus financiers suite à l’exploitation des PFNL et des plantes médicinales par les tradipraticiens. Il va contribuer aussi à la régénération naturelle du couvert végétal de la zone sous clôture; restaurer les terres dégradées à l’intérieur de la zone clôturée; augmenter la quantité de carbone séquestré .
𝗟𝗲 𝗣𝗚𝗣𝗖/𝗥𝗘𝗗𝗗+ 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗱é𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗱𝗼𝗴è𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝗖𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗜𝗯𝗿𝗮𝗵𝗶𝗺 𝗧𝗥𝗔𝗢𝗥E
Dans la ville de Boromo ce sont les activités génératrices de revenus des femmes qui sont améliorées. En effet l’Association Solidarité et Développement Communautaire bénéficiair de l’appui du PGPC/REDD+ a pu mettre en œuvre son projet de renforcement de la capacité opérationnelle d’une unité de transformation du pain de singe en jus et produits dérivés. Ce projet a permis de réduire considérablement la consommation du bois de chauffe et la promotion de la gestion et la valorisation des déchets solides et liquides. Pour le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO ce qui est fait sur le terrain est satisfaisant: “nous avons donné des moyens d’existence à la population. Nous avons mis des systèmes qui permettent de protéger les ressources naturelles et nous avons mis des systèmes qui permettent de les exploiter sans les détruire. Parce que c’est de ça qu’il s’agit pour le PGPC/REDD+. Le chef de l’État a dit qu’il faut que nous soyons endogènes. Être endogène, c’est exploiter nos ressources sans les détruire.” insiste le ministre Roger BARO.
Cette sortie terrain du ministre Roger BARO a permis aussi à l’unité de gestion du PGPC/ REDD+ d’évaluer les actions mises en œuvre. ” A travers tous ces sites, nous avons remarqué effectivement que les investissements contribuent aux indicateurs du projet. Ils contribuent à donner des activités génératrices de revenus à nos populations en vue donc de diminuer la pression sur les ressources forestières” se réjouit Soumaïla Bernard TOUGMA, Coordonateur du PGPC/REDD+
DCRP/MEEA




