Les 9 nouveaux membres du gouvernement ce sont rendus dans la matinée du 1er février 2018, au palais de Kossyam pour une prise de contact. A la fin de la rencontre, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a expliqué que ce changement s’est opéré pour permettre d’accélérer le processus de développement en cours au Burkina Faso. Quant aux nouveaux ministres, ils se disent prêts à travailler pour relever les différents défis. Nous vous proposons ici, les réactions de 5 des 9 nouveaux ministres après leur prise de contact avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Abdoul Karim Sango ministre de la Culture
« Je vais d’abord dans un premier temps remercier ceux qui m’ont fait confiance pour me confier cette lourde mission dans un contexte assez particulier. Je dis merci au président du Faso, au Premier ministre et à mon parti qui m’a délégué car je suis ministre du PAREN au gouvernement. S’agissant des missions je dirai qu’il est trop tôt. Je n’ai pas encore ma lettre de mission donc je ne peux rien dire à ce propos d’abord. Il va falloir attendre pour voir ». En ce qui concerne ces prises de position et ses critiques le nouveau ministre répondra que : « La critique je la porterai, à l’intérieur du gouvernement. Les livres saints disent qu’il y a un temps pour tout ».
Clément Sawadogo, ministre en charge de la sécurité
La sécurité est un domaine qui est, de nos jours, l’une des priorités d’entre les priorités du gouvernement. La question c’est comment faire en sorte que fasse aux différentes menaces qui nous assaillent, nous puissions relever le défi. Actuellement je n’ai pas encore les cartes en main pour definir une sorte de vision ou de plan d’actions. Mais je puisse affirmer que je vais inscrire mon action dans le cadre déjà tracé par mon prédécesseur qui s’est battu de jour comme de nuit pour que la sécurité puisse être à la hauteur des défis actuels. Je pense notamment à la lutte contre le terrorisme qui va occuper certainement beaucoup de notre temps. Nous pensons aussi à d’autres défis en rapport avec la sécurité sur nos routes, dans les villes et campagnes. Je prends, en tout cas la pleine mesure des défis qui m’attendent. J’aborde la mission qui est la mienne avec beaucoup d’appréhension tant il est vrai que ces défis sont énormes.
Harouna Kanoré, ministre en charge du commerce
Nous sommes fiers de pouvoir servir la république en tant que ministre du Commerce et de l’artisanat. Le maître mot qui devrait animer un Burkinabè à cette responsabilité que l’on soit insurgé ou résistant c’est la république et ses valeurs, l’action et le pragmatisme pour la prospérité économique et social du Burkina Faso. C’est un devoir pour l’ensemble des Burkinabè de se mobiliser pour continuer le travail qu’ils ont commencé. L’alternance nous permet aujourd’hui de rêver d’un développement et il faut s’y mettre et travailler tous les jours. La vision c’est la vision qui est donnée par le président du Faso et le Premier ministre. Notre rôle, en tant que ministre c’est de pouvoir traduire cette vision en acte sur le terrain pour le bénéfice de l’ensemble des Burkinabè.
Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation
Je voudrais remercier le président du Faso et le Premier ministre qui m’ont accordé leur confiance pour occuper la fonction de ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Il y aura à la tête de l’université Ouaga II un autre président que nous allons accompagner. C’est une expérience capitalisée au service de l’enseignement supérieur. Etant de l’enseignement supérieur, chaque fois que je serai sollicité je travaillerai à accompagner le secteur. Pour ce qui concerne ma nouvelle fonction, ce qu’il faut dire c’est qu’au niveau de ce département, il y a un certain nombre de défis à relever en rapport avec la mise en œuvre du programme présidentiel et du PNDES mais aussi et surtout pour la mise en œuvre du protocole d’accord entre la Coordination national des syndicats de l’éducation et le gouvernement. A l’intérieur de ce protocole d’accord, il y a des choses à mettre en œuvre. Il y a aussi le suivi des engagements du gouvernement qui est important parce que si ces engagements ne sont pas suivis, cela va poser des problèmes de crédibilité. Donc voici essentiellement les tâches qui nous attendent et nous souhaitons que toute l’équipe du ministère puisse se mettre à l’œuvre pour que nous puissions rassurer les enseignants, rassurer les parents d’élèves, les élèves et le peuple burkinabè que nous sommes sortis d’une crise majeure pour permettre à l’éducation nationale de renouer avec la qualité.
Bachir Ismael Ouédraogo, ministre en charge de l’énergie
Je tiens à remercier le président du Faso et le Premier ministre pour cet honneur faite en ma personne et à la jeunesse du Burkina en nous confiant cette responsabilité. Nous allons tout faire pour être à la hauteur et faire de telle sorte que l’énergie qui est à la base de tout développement puisse être accessible par la majorité de la population et à un coût acceptable vue que nous avons l’un des Kwh le plus chère de la sous-région. Nous avons le soleil qui est une ressource inépuisable. Donc nous allons travailler à exploiter cette source pour que cela puisse être une richesse pour le Burkina Faso.
Gangaba Koté