Les maisons closes prolifèrent au millieu des habitations à Bonheur ville, secteur 31, arrondissement 7 de Ouagadougou. Racolage, consommation d’alcool et de stupéfiants, tapage nocturne sont le lot quotidien de ces lieux qui empoisonnent la vie des habitants.
Dans la nuit du 15 au 16 février aux environs de 21H, un client d’un de ces lieux à été poignardé à quatre reprises au dos. Le jeune client, la vingtaine, aurait refusé de payer la prestation de la prostituée pour insatisfaction. Il n’en fallait pas plus pour que le gros bras commis à la sécurité des lieux et des filles s’en prenne violement à l’infortuné client. Le jeune client, face à la masse du vigile de nationalité étrangère a pris la fuite. Le vigile qui ne comptait pas le laisser s’en tirer à bon compte l’aurait poursuivi en lui assemant des coups de couteau au dos. Le jeune client pour avoir le vie sauve s’est réfugié dans une boutique à quelques pas de la maison close.
Face à la furie des jeunes du quartier, la tenancière des lieux également d’origine étrangère à fait conduire le blessé dans un centre de santé privé du quartier pour des soins. Aux dernières nouvelles, la vie de la victime ne serait pas en danger, la plupart des coups de couteau reçu étaient heureusement superficiels. Quant au vigile, il serait toujours en liberté. La victime n’aurait pas déposé plainte.
Il est impérieux que la mairie se penche sérieusement sur le phénomène des maisons closes qui prolifèrent dans les quartiers périphériques en général et à Bonheur ville en particulier. Dans un rayon de 500 mètres, on peut facilement dénombrer quatre à cinq maisons closes. Ce sont généralement des maquis transformés ou des « celibateriums » aménagés à cet effet. Les prostituées d’origine étrangère vivent la plupart du temps sur les lieux où y passent quasiment leurs journées et leurs nuits.
Les autorités municipales sont Interpellées
COURRIER DU MAIRE