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Discours situation de la Nation de 2021 de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

Monsieur le Président,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs,
Le 4 février dernier, j’ai présenté à votre auguste Assemblée la feuille de route de mon Gouvernement dont l’objectif ultime est de porter les chantiers définis par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, dans son #programme_quinquennal 2021-2025.

À l’issue de cet exercice, vous m’avez accordé votre confiance pour la conduite de l’action gouvernementale. Vous vous êtes ainsi engagés à nous accompagner pour relever les nombreux défis du développement économique et social du Burkina Faso.
Aujourd’hui, je suis devant vous pour dresser le #bilan de nos actions précédentes visant à apporter des réponses appropriées aux attentes des Burkinabè.

Malgré toutes les difficultés rencontrées dans le déploiement de nos politiques publiques, nous avons pu, d’une part, contenir les effets pervers des #crises multiples qui ont fragilisé notre pays et, d’autre part, opérationnaliser les grands engagements du Président du Faso. Toute chose qui a permis à S.E.M. Roch Marc Christian KABORE de sceller avec le peuple burkinabè un nouveau contrat social pour les cinq (5) années à venir.

Honorables Députés ;
L’année 2020 a été pour notre peuple une période difficile sur le plan sécuritaire, du fait de la persistance des attentats meurtriers perpétrés par les groupes armés terroristes.
Pour y faire face, le Gouvernement a poursuivi le renforcement des moyens logistiques et matériels de nos Forces de Défense et de Sécurité (#FDS), dans le cadre de la loi de programmation militaire 2018-2022.

Nous avons également repositionné nos unités combattantes sur le terrain dans le sens d’améliorer leur occupation du territoire national, tout en travaillant à renforcer leur coordination et leur complémentarité.

Par ailleurs, l’adoption par votre auguste Assemblée, de la loi portant institution de #Volontaires pour la Défense de la Patrie, le 12 mars 2020, a favorisé la mobilisation de supplétifs locaux déterminés et engagés pour la défense de leurs terroirs. Leurs actions ont souvent mis à mal les groupes armés terroristes.

Le Gouvernement apprécie à sa juste valeur la contribution efficace de la communauté internationale et des pays amis qui nous accompagnent dans cette lutte.
Notre coopération dans le cadre du #G5_Sahel et de la Coalition pour le Sahel, d’une part, le déploiement du Programme de Sécurisation et de Stabilisation du Sahel (#P3S), d’autre part, sont de nature à consolider les résultats de nos efforts.

Nous sommes conscients des dysfonctionnements qui persistent dans notre système de sécurité nationale, mais nous travaillons à les corriger, dans le souci d’accroître l’efficacité de nos unités combattantes.

Honorables Députés,
A côté de l’action militaire de lutte contre le terrorisme, nous avons agi dans trois directions complémentaires, en vue de renforcer la sécurité et la cohésion sociale.
Suivant la première direction, nous avons su actionner le levier du développement des zones à défis sécuritaires, en intensifiant les réalisations des infrastructures sociales, économiques et sécuritaires.

Ces actions ont été menées dans le cadre du Programme d’urgence pour le Sahel élargi et du Programme de développement des économies locales (#PADEL).

A travers le PADEL, l’Etat a investi plus de 63 milliards de FCFA depuis 2017.
Cette importante allocation budgétaire nous a permis de réaliser des infrastructures économiques, soutenir des promoteurs d’unités de production informelles et apporter des soutiens financiers pour l’inclusion des personnes vulnérables dans les régions à défis sécuritaires.

De même, de 2017 à 2020, nous avons investi, à travers le #PUS élargi, environ 242 milliards FCFA, notamment dans la réalisation de forages, de formations sanitaires, d’écoles primaires, de pistes rurales ainsi que dans la construction de commissariats et dans les transferts monétaires aux ménages vulnérables.

Notre conviction est que la lutte contre le terrorisme ne saurait être exclusivement militaire. Il nous faut certes gagner les combats au front pour stabiliser et sécuriser le territoire, mais il nous faut surtout gagner la bataille du développement économique et social dans ces zones, pour renforcer le ciment de notre vivre-ensemble.

De là, découle la deuxième direction de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme. Elle est relative à nos efforts dans le domaine humanitaire.

Le nombre de Personnes Déplacées Internes (#PDI), d’environ 1,2 million, nous interpelle et nous travaillons à améliorer leur prise en charge, avec le soutien des Partenaires Techniques et Financiers, les ONG et Associations nationales, ainsi que les personnes de bonne volonté.

Je reconnais qu’il reste encore beaucoup à faire, car au-delà des PDI, le Gouvernement se préoccupe également de la survie des personnes vulnérables des zones sous défis sécuritaires.

En effet, nous devons assurer l’approvisionnement en vivres de toutes ces populations, parfois au péril de la vie des escortes.

A travers la troisième direction de la lutte contre le terrorisme, le Gouvernement encourage les mécanismes traditionnels et endogènes de prévention et de gestion des conflits.
Il s’agit notamment de la sensibilisation pour freiner l’enrôlement par les groupes armés terroristes des fils et des filles de notre pays. Il n’est un secret pour personne que parmi leurs combattants, figurent aujourd’hui des jeunes burkinabè qui ont pris les armes contre leur patrie.

Notre devoir est de travailler à les ramener à la maison, grâce à l’action patriotique des leaders d’opinion, des religieux, des coutumiers et autres personnes de ressources de leurs communautés d’origine.

A ces anonymes, initiateurs de mécanismes endogènes de réconciliation, je témoigne la reconnaissance du Gouvernement pour l’excellent travail qu’ils mènent dans la lutte contre la radicalisation et pour le renforcement de notre #vivre_ensemble. Ces actions sont en phase avec la voie tracée par le Président du Faso.

Monsieur le Président,
L’adaptation de notre stratégie de lutte contre les forces du mal a porté incontestablement des résultats positifs en fin 2020 que nous avons pu apprécier à l’aune :
– de l’accalmie relative sur le front,
– du ralentissement des tueries de masse des populations innocentes,
– du retour de certaines Personnes Déplacées Internes dans leurs terroirs.
Nous devons ces victoires à la résilience du peuple burkinabè qui n’a jamais baissé les bras dans cette guerre injuste qui lui a été imposée. Nous devons également ces résultats à nos FDS et VDP à qui je rends hommage pour les sacrifices consentis.

J’exprime ma profonde compassion à l’endroit des familles victimes des conséquences néfastes de ces barbaries et je m’incline respectueusement devant la mémoire de ceux tombés au front.

Toutefois, la recrudescence et la violence des récentes attaques terroristes dans les régions de l’Est, du Nord et du Sahel, viennent nous rappeler très opportunément que le combat contre le terrorisme est une lutte de longue haleine et que seule, l’union sacrée des filles et fils de notre pays peut permettre d’en venir à bout.

C’est pourquoi, tout en poursuivant le renforcement du #maillage du territoire national pour sécuriser nos villes et nos campagnes, j’invite tous les Burkinabè à se mobiliser pour lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent, combattre la stigmatisation et bannir le repli identitaire qui sont sources de conflits meurtriers.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,
L’année 2020 a aussi été caractérisée par l’apparition de la #pandémie du #COVID_19 dans notre pays.
Comme partout ailleurs dans le monde, le Gouvernement a, dans un premier temps, appréhendé la propagation de cette pandémie et ses conséquences sous l’angle purement sanitaire.

Cette perception a amené le Gouvernement à adopter un Plan de préparation et de riposte d’un coût d’environ 160 milliards de FCFA pour endiguer la transmission communautaire de la maladie et assurer, le cas échéant, la prise en charge hospitalière des cas graves.
Cette phase de notre lutte contre le coronavirus a été gérée par les professionnels de la santé, les volontaires et les agents communautaires, organisés par le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (#CORUS).

Les leçons apprises de la gestion de cette crise sanitaire et l’ampleur de ses effets sur le développement de notre pays, ont inspiré le Président du Faso, à ordonner la création du Comité national de gestion de la crise du COVID-19 dont la mission est d’apporter une réponse holistique aux conséquences néfastes de cette pandémie.

Dès lors, le Gouvernement a adopté le plan national de riposte au COVID-19. D’un montant de 391 milliards FCFA, ce plan prend en compte la réponse sanitaire ainsi que la couverture des mesures sociales et de relance économique annoncées par le Chef de l’Etat, dans son adresse à la Nation, le 02 avril 2020.

Je m’en voudrais de ne pas souligner la contribution de nos partenaires techniques et financiers dont les conseils avisés ont fait évoluer positivement notre manière d’appréhender les différentes facettes du COVID-19.

Lire la suite sur www.sig.gov.bf ou cliquer sur ce lien: https://bit.ly/2Rz9GGr

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