mercredi, août 13, 2025
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À 𝗹𝗮 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗲 : 𝐒𝐢𝐱 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐚𝐦é 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭é𝐬

Le jeudi 5 juin 2025, Hamado (Nom d’emprunt), a comparu devant la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Tenkodogo pour répondre de l’infraction de diffamation, fait prévu et puni par l’article 524-1 et suivants du code pénal.

Des faits, il ressort que courant mai 2025, Hamado, résidant au Gabon, enregistrait un audio dans lequel il citait nommément le gouverneur du Centre-est, le chef de corps et sa majesté Guiguimpolé, Dima de Zougrantenga, comme étant de connivence avec les terroristes. Cet audio avait défrayé la chronique et une plainte avait aussitôt été déposée contre son auteur par sa majesté.

Saisie par le Procureur du Faso, près le TGI de Tenkodogo, la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a réussi à localiser la source et l’auteur de l’audio qui se révèle être Hamado. Quelques temps après, celui-ci revenait au pays pour son congé et est alors arrêté et traduit devant le tribunal pour répondre des faits de diffamation.

À l’audience, le prévenu a reconnu les faits. Il a déclaré avoir menti sur toutes ces autorités car il n’a aucune preuve de ce qu’il a avancé. Il a imploré leur pardon et la clémence du tribunal.

Après les réquisitions du procureur, le tribunal a condamné Hamado à une peine de prison de 12 mois dont 6 mois fermes et à une amende de 500 000 francs avec sursis, en application de l’article 524-4 du code pénal.

C’était le lieu pour le tribunal d’inviter tout un chacun à éviter des déclarations mensongères et diffamatoires sur les réseaux sociaux, en pensant être à l’abri de poursuites pénales pour la simple raison qu’on est devant son téléphone portable au Burkina Faso ou à l’étranger. Au moment où la cohésion sociale est plus qu’impérieuse, affirmer sans aucune preuve tangible que des autorités qui luttent jour et nuit contre les terroristes, sont leurs complices, constituent une ultime insulte à leur dévouement.

𝗗𝗖𝗥𝗣-𝗠𝗝𝗗𝗛𝗥𝗜

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