lundi, décembre 1, 2025
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⚖️ ÉDITORIAL — Un monde en dérive : entre catastrophes, conflits et régression humaine

Nous vivons une époque où l’humanité semble vaciller.
Chaque jour, le monde s’assombrit un peu plus :
des guerres éclatent, des pandémies surgissent,
les catastrophes naturelles se multiplient,
la violence se propage,
le racisme renaît sous toutes ses formes,
et des millions de personnes tentent de survivre au chômage, à la faim, à l’exil, ou simplement à l’indifférence.

« Le monde avance en technologie, mais recule en humanité. »

Les signes sont là, massifs, brutaux, insistants.
Ils nous rappellent que quelque chose se brise dans notre civilisation.
La technologie avance, mais l’humanisme recule.
Les richesses augmentent, mais les inégalités explosent.
Le monde parle de progrès, mais les peuples ressentent la régression.

La vérité est simple et dérangeante :
l’humanité se fragilise parce qu’elle a oublié qu’elle ne tient debout que collectivement.

Lorsque les sociétés se replient sur elles-mêmes,
lorsque la haine devient un langage,
lorsque la peur remplace la solidarité,
alors tout s’effondre.
Nous entrons dans une ère où l’homme devient le premier danger de l’homme.

Face à ce tableau noir, deux attitudes sont possibles :
se résigner, ou réfléchir et agir.
Nous devons choisir la deuxième.

LE MONDE EN CRISE : DES EXEMPLES QUI PARLENT D’EUX-MÊMES

Des villes rayées de la carte sous les bombes au Moyen-Orient et en Europe de l’Est.

Le Sahel ravagé par un terrorisme brutal qui décime des villages entiers, brise des communautés et oblige des millions de personnes à fuir sous la menace permanente.

Des séismes, inondations et incendies qui frappent l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

Des familles déracinées, réduites à errer sur les routes de l’exil.

Des peuples qui meurent de faim pendant que le gaspillage mondial atteint des sommets.

Des pandémies qui rappellent que la fragilité humaine n’a pas de frontières.

« Quand la haine progresse, le futur régresse. »

Le monde n’est pas condamné. Rien n’est irréversible.
Mais à une condition : comprendre que nous sommes complémentaires.

Aucun peuple ne peut prospérer dans un océan de souffrances.
Aucune nation ne peut avancer en laissant d’autres derrière elle.
Aucun être humain ne peut s’accomplir dans un monde où la violence remplace la justice.

La planète est un équilibre fragile.
Les peuples sont des miroirs.
Les destins sont liés.

C’est pourquoi nous devons rebâtir des ponts :
des ponts entre cultures,
des ponts entre générations,
des ponts entre croyances,
des ponts entre nations.

« Aucun peuple ne survit seul. Toute humanité est un pont. »

Nous avons besoin d’un monde où la tolérance n’est pas un slogan, mais un acte.
Où le partage équitable des ressources est une règle, non une faveur.
Où le respect de la vie humaine devient la mesure du progrès.

Si nous ne progressons pas ensemble, nous retomberons tous au même point de départ.
L’histoire nous l’a assez montré :
le triomphe du négatif finit toujours par engloutir ceux qui l’ont laissé grandir.

Alors oui, le tableau actuel est sombre.
Mais dans le dualisme de la vie,
la lumière doit toujours rappeler son existence.
Le positif doit primer sur le négatif.
Et la conscience humaine doit se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.

C’est maintenant que se joue l’avenir.
C’est maintenant que l’humanité doit choisir :
la chute… ou la reconstruction.

 

✍🏾 Par AISSEGNAIMON — Juriste et éditorialiste engagée pour la justice et la dignité des peuples.

Éditorial du lundi – Fasoinfos.com

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