vendredi, novembre 22, 2024
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Tahirou Barry : « avec les complications et l’accouchement difficile, le PNDES a accouché une souris »

 

L’ancien ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry s’est exprimé  à travers deux organes de presse, à  savoir le quotidien L’Observateur Paalga dans sa parution du vendredi 10 et sur la télévision BF1 le dimanche 12 novembre dernier. Dans ces entretiens, Tahirou Barry est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à démissionner du gouvernement et la vie de son parti, le PAREN.

Il l’avait dit et il l’a fait. On se le rappelle bien, le 6 novembre dernier, lors de la passation de service entre Tahirou Barry et Issouf Sawadogo, le sortant avait répondu aux journalistes suite à l’annulation de son invitation à l’émission sur la brèche à télévision nationale, que la vérité s’éclatera un jour. Il a donc dit sa vérité la semaine dernière dans deux organes de la presse privée. L’ancien ministre n’est pas allé par deux chemins que ce soit sur les colonnes du doyen des quotidiens burkinabè dans sa parution du vendredi 10 novembre ou sur la Chaine au cœur de nos défis à l’émission Surface de vérité du dimanche 12 novembre.

Le constat que l’on peut faire sur ces deux interviews, est que Tahirou Barry a tenu les mêmes propos, le même ton à l’égard du gouvernement et le MPP. Il a également employé les mêmes expressions dans ces interviews.  Sur les raisons de sa démission au gouvernement, Tahirou Barry soutient avec des termes forts qu’il est déchu de la politique du pouvoir actuel : manque de rupture avec l’ancien régime, manque de vision, «  l’insouciance du président du Faso », etc.

L’ancien ministre n’a pas mâché ses mots  à l’égard  de l’Exécutif. « Le président du Faso est en crise d’imagination, il n’est pas un homme d’action mais un homme réaction», a-t-il laissé entendre. En ce qui concerne le Plan national du développement économique et social(PNDES), M. Barry déclare que le PNDES n’est pas mauvais en soi, mais c’est sa mise en œuvre qui est un problème.

En effet, une grande partie du financement doit venir de l’extérieur, alors qu’un pays ne peut se développer en comptant sur l’aide de l’extérieur, selon ses propos. Il affirme par ailleurs que présentement environ 330 milliards de FCFA sont toujours en attente. « Avec les complications et l’accouchement difficile, le PNDES a accouché une souris », a-t-il martelé. Pour lui, il faut dire la vérité au peuple  et qu’ensemble les Burkinabè travaillent pour le développement du pays.

Quant à son avenir, Tahirou Barry répond qu’il ira reprendre sa place à l’hémicycle. Sur la vie de son parti, le PAREN, il assure que le PAREN se porte  bien et que jusqu’à ce que le ministère de l’administration territoriale statue les différends qui persistent au sein des membres du parti, il est toujours le président du PAREN.

Paul TINDANO

Fasoinfos.com  OUAGADOUGOU

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