samedi, novembre 23, 2024
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Forum national sur la sécurité : « une nécessité de reforme du secteur de la sécurité »

 

Le forum national sur  la sécurité s’est ouvert ce 24 octobre à la salle de conférence de Ouaga2000. C’est le président du Faso, S.E.M Roch Marc Christian Kaboré par ailleurs président du forum qui a ouvert les travaux en présence de plus 600 participants, venus du Burkina et d’ailleurs.   L’objectif de ce forum est de trouver des nouvelles stratégies dans la lutte contre l’insécurité en général, et le terrorisme en particulier.

Après le pré-forum tenu du 9 au 10 octobre, et les fora régionaux du 17 au 19 octobre dernier, place maintenant au forum à proprement dit. La salle de Conférence de Ouaga2000 était pleine à craquer, d’où la satisfaction du ministre d’État, ministre en charge de la sécurité Simon Compaoré. Les participants sont des experts nationaux et internationaux, des partenaires techniques et financiers. Au niveau national, toutes les couches socio-politiques, professionnelles et confessionnelles étaient présentes. La présence de l’invité d’honneur Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général de ONU et chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, était remarquable. « Garantir la paix et la sécurité pour un développement durable au Burkina Faso : la nécessité d’une reforme du secteur de la sécurité ». Tel est le thème du forum qui se tient du 24 au 26 octobre. Il s’agit, selon le ministre en charge de la sécurité, de faire un diagnostic global sur la sécurité dans notre pays afin de dégager les actes stratégiques pour l’élaboration d’une politique nationale de sécurité. Simon Compaoré est revenu sur les raisons de la tenue du forum, c’est- à-dire le contexte l’insécurité sous-régionale marquée par la montée du terrorisme, l’extrémisme violent, etc.

Le ministre en charge de la sécurité Simon Compaoré

Pour lui, « la sécurité est une condition essentielle pour l’exercice des libertés individuelles et collectives.  Elle est au centre des préoccupations des gouvernants et les citoyens. Et il est important que chaque acteur à quelque niveau qu’il se trouve,  puisse apporter sa contribution dans cette guerre asymétrique, engagée par les hommes sans foi ni loi, car la victoire sur l’insécurité, ne peut s’obtenir que par une approche intégrée inclusive ». Quant au chef de fil des partenaires techniques et financiers sur la sécurité, Xavier Lepeyvre de Cabannes, par ailleurs ambassadeur de France au Burkina Faso, il reconnait qu’il y a plusieurs priorités au Burkina Faso mais le secteur de la sécurité est plus important.  Il a réaffirmé le soutien indéfectible des partenaires car dit-il « la sécurité du Burkina Faso est aussi celle de ses partenaires ». Cependant le diplomate soutient que c’est aux Burkinabè de proposer leur politique en matière de sécurité.

Certes les partenaires seront à coté d’eux et peuvent apporter des conseils objectifs, mais ils ne peuvent prendre une décision à leur place. Prenant la parole, le président du Faso s’est réjoui de la tenue du forum, un forum qui, selon lui « a l’ambition d’élaborer une véritable politique nationale de sécurité pour le Burkina Faso, afin de répondre aux attentes des populations et des institutions en matière de sécurité et de consolider la nécessaire confiance qui doit exister entre le peuple et les Forces de défense et de sécurité ». Il reconnait la nécessité de rendre le secteur un vecteur de renouveau démocratique du respect de la constitution et des lois et règlements en vigueurs. « Il nous faut adapter nos méthodes de travail à des nouveaux contextes de sécurité locale, nationale, régionale et mondiale » a-t-il conclu.

Paul TINDANO

(Stagiaire)

Fasoinfos.com  OUAGADOUGOU

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