Le maire de Ouagadougou a demandé aux forces de sécurité notamment, au commandant du groupement de gendarmerie départemental de Ouagadougou, au Directeur général de la police nationale et au Directeur général de la police municipale de faire en sorte pour « qu’aucune manifestation illégale ne puisse se dérouler sur le territoire communal dès à présent ».
« Il m’est revenu que des personnes et des organisations s’apprêteraient à occuper l’espace public pour des marches à partir de cette semaine », peut-on lire dans le communiqué du maire de Ouagadougou en date du 24 novembre 2021.
« Je tiens cependant à vous informer qu’aucune déclaration préalable susceptible de rendre de telles manifestations légales ne m’a été soumise », a ajouté le maire et d’indiquer : « par conséquent, je vous invite à prendre toutes les dispositions que vous jugerez utiles pour qu’aucune manifestation illégale ne puisse se dérouler sur le territoire communal des à présent ».
Plusieurs organisations et mouvements ont appelé à manifester ce week-end à Ouagadougou au regard selon eux, de la dégradation de la situation sécuritaire.
57 personnes dont 53 gendarmes et 4 civils ont été tuées dans l’attaque du détachement d’Inata, (Sahel), le dimanche 14 novembre 2021.
Lundi dernier, 9 gendarmes ont été tués dans une nouvelle attaque d’un détachement militaire à Foubé dans le Centre-nord du pays.
Depuis des jours la grogne monte dans le pays. Des manifestants demandent la démission du Président Kaboré. Face à la pression, internet mobile a été coupé pour quatre jours dans un premier temps par le gouvernement. Cette interruption a été encore prolongée mercredi pour quatre autres jours.
Source : radio Omega
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