samedi, novembre 23, 2024
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Sita Sangaré: « la justice est indépendante et elle ne doit subir de pression de nulle part même si on s’appelle Nations unies »

Selon le directeur de la justice militaire du Burkina, le colonel Sita Sangaré, la décision du groupe de travail de l’Organisation des Nation unies (ONU) qui exige la libération de l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, « est non justifiée ». C’était au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou ce vendredi 7 juillet 2017.

La décision du groupe de travail de l’ONU « est totalement surprenante et n’est pas justifiée en plus. C’est très loin des réalités », selon le colonel Sangaré.

A l’en croire, cette décision « ne change pas grande chose », notant que « la justice est indépendante et elle ne doit subir de pression de nulle part même si on s’appelle Nations unies ».

« Le groupe de travail a considéré qu’étant en disponibilité le général Djibrill Bassolé avait perdu sa qualité de militaire, ce qui n’est même pas vrai au sens des dispositions du Code de justice militaire », a martelé le directeur de la justice militaire, confiant que « même en disponibilité on est toujours justiciable » de cette juridiction.

Le ministre de la justice, Réné Bagoré, a renchéri, avançant que « le Burkina n’avait nullement besoin de mettre fin à la disponibilité du général Bassolé pour pouvoir le traduire devant la justice militaire ».

Selon M. Bagoro, même si le général Bassolé était un civil, il allait être jugé par cette juridiction car « conformément à l’article 48 du code de justice militaire, tous les civils impliqués dans ce putsch (du 16 septembre 2015) se retrouvent être justiciables de la Justice militaire ».

Norbert Zongo

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