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Vincent Dabilgou à Zéphirin Diabré : « Le peuple n’est pas amnésique »

L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), a tenu le jeudi 17 mai 2018, une conférence de presse. Vincent Dabilgou a signifié lors cette conférence à Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition que le peuple Burkinabè n’est pas amnésique.   

La délocalisation des conseils des ministres alimente les débats ces derniers jours au Burkina Faso. Vincent Dabilgou, premier vice-président de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) justifie cet acte par ce qu’il appelle « la démocratie participative ». Pour lui, ces délocalisations permettront de « mesurer de manière directe les préoccupations des citoyens pour y répondre plus efficacement ». L’APMP ne voit pas d’inconvénients en la délocalisation pour peu que cela réponde à « une logique financière très économique ».  Il préconise d’ailleurs que la première sortie soit effectuée dans la région du Sahel. « Il serait bon que la délocalisation du Conseil des ministres commence par la Région du Sahel, le Nord ». Selon lui, dans cette zone, « on a besoin de montrer que l’autorité est présente ». Répondant à une relative à la situation sécuritaire dans le Sahel, il dira : « La région du Sahel est sous contrôle ».

L’actualité au Burkina est aussi marqué par les grèves. Le principal animateur du point de presse a indiqué que malgré la pléthore des débrayages, il ne peut pas venir à l’idée du gouvernement et de la majorité présidentielle de remettre en cause le droit de grève, reconnu par la Constitution burkinabè.

L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a également commenté la déclaration du Chef de file de l’Opposition politique Zéphirin Diabré lors du 7e Congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qu’elle qualifie de « pirouette ». Pour Dabilgou, «  Zéphirin Diabré se transforme en caméléon pour tenter d’accéder à la magistrature suprême, mais c’est peine perdue car le peuple burkinabè n’est pas un peuple amnésique ».

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