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Lutte contre la corruption au Burkina : 51.4% des citoyens n’y croient pas, selon une étude du CGD

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), avec l’accompagnement de l’ONG Diakonia, a organisé du 15 au 25 mai 2017 sur l’ensemble du territoire national, une enquête sur les perceptions des populations dans la mise en œuvre des politiques publiques. Ce travail de suivi citoyen des politiques publiques s’inscrit dans la plateforme « Présimètre » (http://www.presimetre.bf/). Les résultats de ce sondage ont été rendus publics le vendredi, 9 juin 2017 à Ouagadougou.

Le sondage a porté sur un échantillon d’environ 1 600 citoyens, âgés de 18 ans et plus. Il s’est déployé à travers deux grands axes. Il s’agit, d’une part de l’avis des citoyens sur la manière dont sont gérées certaines questions nationales et, d’autre part de leur sentiment sur la suite au regard des actions déjà posées depuis l’investiture du président Roch Kaboré et des engagements pris dans le projet de société.

Ainsi, on note entre autres que, selon les secteurs de la vie concernés, les regards des citoyens divergent. Aussi, les perceptions sur certaines questions varient selon que l’enquêté vit en milieu urbain ou en zone rurale. Ainsi, sur le premier axe, on remarque que les citoyens ont un regard mitigé, et à des degrés divers, sur la gestion actuelle des délestages avec74.2% des enquêtés qui avouent n’être pas satisfaits contre 9.3% de satisfaits tandis que 16.5% sont sans avis.

En matière de lutte contre la corruption, 51.4% des citoyens ne trouvent pas leur compte dans la façon dont est gérée cette question tandis que 40.8% sont satisfaits et 7.8% sont sans avis.

Par contre, plus de la moitié des citoyens trouvent satisfaction dans la gestion des Koglwéogo (57.6%), de la menace terroriste (54.1%) et de la situation sécuritaire générale du pays (58.5%).

Sur le deuxième volet, à savoir si les engagements du président Roch Kaboré pourraient être tenus, au regard des actes posés depuis son investiture, la majeure partie (c’est-à-dire plus de 50%) a confiance quant à l’atteinte des objectifs dans les domaines des services de santé de qualité et de l’éducation. Aussi ont-ils confiance que la promesse de « promouvoir la femme comme acteur dynamique de développement » pourra être tenue.

Sur l’ensemble, et s’appuyant sur les actions menées jusque-là, 51.6% des citoyens ont confiance sur la trajectoire adoptée pour 2020. En clair, ceux-ci pensent que les objectifs fixés par les dirigeants vont être atteints au terme du mandat (en 2020). Les résultats de ce sondage seront disponibles sur la plateforme « Présimètre » (http://www.presimetre.bf/).

Ci-joint, le document synthèse du sondage.

O.O.
Lefaso.net

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