mardi, avril 16, 2024
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FRONDE SOCIALE : La COSCA pour plus de dialogue entre gouvernement et syndicats

 

La Coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA) a animé un point de presse, le 3 avril 2018, à Ouagadougou. Les questions abordées ce jour étaient entre autres, la fronde sociale, le procès du putsch manqué.

Selon le président de la coordination, Michel Rabo, lorsque le pays est attaqué et en proie à l’insécurité, l’on ne peut revendiquer pour demander des meilleures conditions de vies. C’est, a-t-il dit, dans un climat apaisé que l’on peut prétendre à l’amélioration de ses conditions de vie et de travail. C’est pourquoi, le mouvement à inviter l’ensemble des acteurs à, tout le temps, avoir recours au dialogue. « Au moment où se produisait la dernière attaque à Ouagadougou (Ndlr : celle du 2 mars 2018), des agents d’un ministère en sit-in non-loin de l’ambassade de France ont pris la poudre d’escampette… qui est fou ? », a-t-il donc fait savoir.

Et d’ajouter que certains agents de la fonction publique sont muent par les menées subversives. En effet, ces derniers, pour la COSCA, sous le couvert corporatiste tentent par tous les moyens d’entretenir un climat hostile dans le but de saper  toute base de développement. « Ces putschiste d’un nouveau genre doivent être démasqués et mis hors d’état de nuire », a  déclaré Michel Rabo.

S’agissant des attaques terroristes, la position de la coordination est la même que certains acteurs de la société civile. Par la voix de son président, le mouvement a indiqué que si le pays subi toutes ces attaques c’est dans le but de rétablir un ordre ancien.  « Le Burkina faso qui jadis était leur ami est devenu le pays à déstabiliser. Ils veulent que l’on regrette d’avoir mis Blaise Compaoré dehors », s’est expliqué Michel Rabo à ce propos.

S’agissant du procès du putsch manqué, pour Michel Rabo et ses camarades, la position du peuple burkinabè reste la même. « Il souhaite que le procès soit conduit à son terme, que le droit soit dit, que les responsabilités soient situées et que les sanctions soient à la hauteur des actes posés.

Gangaba Koté

 

 

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